Onze équipes étaient inscrites dont 2 Belges mais les grèves actuelles dans les aérodromes ont provoqué le désistement de 2 équipes françaises.
La dernière manche du Championnat de France Davic disputée sur la piste de Charleroi s'était déroulée en mars 2020, à quelques jours du confinement général et massif dû au Covid. A l'instar de biens autres manifestations, il aura fallu attendre, dans ce cas ci 3 ans, avant que la piste du Pays de Charleroi accueille à nouveau ce championnat...
Le week end a été assez nettement dominé par l'équipe Hexagone qui, contrairement à d'autres équipes, a pu maintenir un haut niveau de performances à sa monture durant ces 2 journées de course. Deux autres équipes françaises complètent le tiercé final. Un trio belge se classe à la 4e place.
Une fois n'est pas toujours coutume, le commentaire qui suit se concentrera sur le week-end de notre équipe... Parmi le trio constituant cet équipage, Etienne disputait la sa toute première épreuve "digitale" et Michel sa 2e après une 1e expérience il y a 3 ans (au sein d'une équipe française). Je complétais l''équipe pour y apporter un peu de mon expérience... Les essais libres d'avant course nous permettaient d'apprécier une monture bien préparée & assemblée (par Michel et Etienne) et d'emblée à l'aise sur la piste. Emotion toutefois durant les essais libres du samedi avec des phares refusant obstinément de fonctionner ... Le problème résolu, la voiture reprenait la piste, signant à nouveau des chronos prometteurs et souvent pilotée par Etienne qui devait s'habituer à évoluer "en peloton", son expérience du Davic se limitant jusque la à du roulage à 3 ou 4 voitures.
Histoire d'éviter des postes de pilotage "ingrats", je prenais la poignée lors des "Q1" pour y signer le meilleur temps, confirmant le bon potentiel de notre Mercedes ... Etienne ne forçait ensuite plus trop le rythme car nous apprenions que l'attribution des postes de pilotage se ferait en fait dans l'ordre inverse du classement des essais qualificatifs.... Nous nous arrêtions donc en Q2 avec le 4e chrono final et donc le 5e (9 - 5
)choix pour le poste de pilotage....
Lors de la 1e course, la plus longue du week-end, 6 heures, le potentiel de notre Mercedes se confirmait puisque nous nous portions en tête lors de la 1e demi heure de course. La suite fut hélas plus décevante. Les performances de notre auto et en particulier de nos pneus ne se bonifiaient plus alors que les équipes de pointe françaises continuaient à améliorer leurs chronos et donc leurs performances. Nous tentions bien d'améliorer le comportement de la voiture en effectuant 2 ou 3 arrêts qui devaient hélas s'avérer inutiles et surtout couteux au classement puisque nous glissions alors progressivement jusqu'à la ... 6e place ...
Lors des relais de Michel et d'Etienne, nous décidions de renoncer à ces arrêts inutiles, nous contentant d'intervenir sur l'auto que lors des changements de pilotes... Cette nouvelle tactique nous permettait de remonter à la 5e place avec une voiture (pneus et moteur) mais aussi les "Bleus" du Davic s'améliorant au fil des heures.
Après le (copieux) repas du soir, une 2e épreuve, de 3 heures et en conditions nocturnes, débutait. Sur l'élan d'une bonne fin de 1e course, nous réussissions à terminer à la 4e place ... Nous avons seulement hésité à changer de pneus en fin de course afin de disposer de pneus frais et surtout afin d'éviter de devoir les changer dans la course suivante (NB: aucune intervention sur les voitures n'était permise entre 2 courses).
Cette hésitation nous coutera chèr car, dès le début de la course de 4 heures du dimanche, nous nous rendions compte que la fraicheur de la nuit et des pneus froids et usés rendaient la voiture trop peu compétitive. Le changement de pneus s'avérera en outre terriblement long (les jantes sur lesquelles étaient montés les nouveaux pneus étaient trop larges ...) nous faisant plonger à la 7 ou 8e place .... en compagnie d'autres équipes ayant eu la même "mauvaise" idée de changer leurs pneus ce matin plutôt qu'en fin de la course nocturne ... Peu à peu, la voiture va retrouver un niveau de performances plus convenable. Cette course sera en outre marquée par un très long duel entre Etienne et Gégé pour le gain d'une certes modeste 6e place mais qui fit le spectacle sur la piste. Par la suite, à la poignée d'une voiture, de pneus et d'un moteur tous ensemble redevenus pleinement performants (merci à Grec pour le "scotchage" rapide et efficace), je "chipais" le record du tour de cette course lors des dernières minutes.
Les premières boucles du Sprint de 100 tours, dernière épreuve du week-end, confirmait les bonnes dispositions de l'auto avec un nouveau record du tour et deux ou trois dizaines de tours en tête avant que l'expérience des équipages français dans le "trafic" ne leur permettent de remonter et de nous faire redescendre de notre nuage vers une néanmoins bien satisfaisante 3e place...
Ce week-end de course nous aura permis d'apprécier la présence de Bobby, toujours convalescent mais néanmoins encore doté d'un joli coup de poignée lors de ses 2 relais du samedi. David Laurent, "Monsieur Davic" lui même, que je n'avais plus vu depuis les 24 heures du Mans "Davic" en 2012, était également de la partie, toujours aussi aimable et affable et toujours aussi redoutable à la poignée (auteur du meilleur temps en course du week-end).
Parmi les "spectateurs" attentifs (mais également très actifs au bar et durant la préparation des repas, qu'ils en soient également remerciés), il y avait Yves et Lolo qui ont bien pris note du déroulement de la course en vue d'une semble t'il prochaine et première immersion dans le système "Davic"... Michel et Etienne ont pu eux également emmagasiner de très nombreuses informations sur les différents aspects et clés d'une épreuve "digitale".
D'une manière générale, ce week-end "Davic" s'st déroulé dans de bonnes conditions aussi bien sur et autour de la piste. Les équipes sont pour la plupart constitué de vétérans du "digital" se respectant et se connaissant bien. Les quelques débutants ou presque débutants ont pu s'insérer dans le peloton sans heurt majeur. Enfin, on ne se lassera pas de remercier tous ceux et toutes celles qui ont contribué à la belle tenue des repas et de l'accueil au bar