Dacia Logan en F1...
Le constructeur de voitures économiques annonce son arrivée en F1. Conformément à l’image de marque de ce constructeur, l’écurie F1 sera également « low cost ».
Les responsables de l’équipe (on parle de Hollandais et d’Ecossais) pensent ainsi s’aligner sur les coûts et les moyens des équipes des années 70. Les pilotes (un Bulgare et un Chinois) et les mécanos (pas plus de 4 pour l’ensemble de l’équipe – 2 en provenance du Maroc et 2 d’Iran, pays qui devraient prochainement accueillir des usines d’assemblage Dacia-Logan) seront ainsi logés en caravane. Les voitures seront transportées sur des plateaux remorqués par des Logan break. Aucune hôtesse, aucun kiné, aucun diététicien, aucun attaché de presse n’apparaît dans l’organigramme de l’écurie. De même qu’il n’y aura aucun chapiteau et autres mobil home géants pour accueillir sponsors et VIP. Ces derniers (on parle, entre autres, de Lidl) seront conviés à des barbecue en plein air et seront priés d’apporter l’apéro. La cuisine sera elle préparée par les épouses des pilotes et mécanos et le ravitaillement effectué dans les enseignes économiques du coin. En ce qui concerne les châssis et les moteurs, on se contentera de reprendre le matériel Renault d’il y a 5 ans en le dépouillant de tout accessoire onéreux: retour à la boite de vitesse manuelle avec levier glissé à la droite du pilote, volant dépourvu de tout gadget, plus aucune électronique sur la voiture et dans les stands, retour aux bons vieux panneaux tendus depuis le bord de piste pour communiquer avec le pilote, plus aucun écran de contrôle dans les stands et retour du chronométrage manuel.
Les premiers roulages et les essais hivernaux s'effectueront eux sur un ancien aérodrome désaffecté du Pacte de Varsovie.
Tout au moins dans un premier temps, les performances pures et les podiums ne constitueront pas l'objectif principal de l'équipe. Seul le spectacle et l'impact d'une équipe à taille humaine et aux moyens plus proches du grand nombre suffiront à satisfaire les responsables de la marque.
Par cette nouvelle approche de la discipline reine du sport auto, Dacia Logan est persuadé de faire figure de précurseur et de contribuer au renouvellement de la F1 tout comme ils y ont réussi avec leur gamme de voitures économiques. Si le succès de cette arrivée devait se confirmer, d’autres constructeurs « low cost » tels les Indiens de chez Tata pourraient eux aussi envisager une implication en Formule 1...
NB: l'engagement de Tata en F1 pourrait lui prendre la forme de la commercialisation d'une F1 prête à rouler pour moins de 50.000 dollars...