En souvenir et hommage aux 12 Heures de Reims, épreuve qui connut ses heures de gloire au tournant des années 50 et 60 et qui était considérée comme une revanche des 24 heures du Mans, une épreuve d'une même durée mais à l'échelle 1/32e et sur une réplique de 6 voies et d'un peu plus de 20 mètres reprenant le tracé du circuit champenois s'est tenue le weekend dernier au sein même des anciennes mais préservées installations du circuit...
... et plus exactement dans l'ancien bâtiment où se tenait le comptage et chronométrage, en amont de l'allée des stands, elle aussi préservée, tout au moins en partie ...
Le décor était lui aussi une réplique de celui - à peu près unique témoignage de l'architecture des circuits des années 50 et 60- existant encore de nos jours sur les abords du circuit
Outre les 12 heures, plusieurs autres catégories de voitures eurent le privilège d'évoluer en compétitions sur la piste. Si les Gr5 Sideways étaient certes les voitures les plus performantes du weekend, à l'échelle 1/1, on ne les a jamais vues à Reims ... En revanche, les F1 Cartrix "collaient" elles parfaitement à l'histoire du circuit remois ...
...idem pour les Sport et Protos "Fly" (avec trains roulants Slot-it) conviées aux 12 heures ...
... Et, tout comme pour les 12 heures 1/1, le départ était donné à minuit pile, dans la nuit de samedi à dimanche pour une arrivée à midi ... Si bien que l'épreuve s'est disputée en nocturne et à la quasi seule lueur des phares durant +/- 5 (les nuits sont très courtes en cette fin juin ...)
Cette épreuve en partie nocturne et totalement ... champêtre disputée en un lieu au passé certes prestigieux mais désormais un peu perdu dans les campagnes champenoises, s'est ainsi déroulée dans un contexte et surtout une ambiance assez uniques ...
A noter que si le bâtiment abritant les pilotes et la piste les mettait à peu près à l'abri des intempéries (qui n'eurent pas lieu en ce weekend estival), le vent s'engouffrait lui souvent allègrement dans le local au travers des baies ... non vitrées...
Cette ouverture vers l'extérieur permettait aussi de profiter régulièrement du son pour ne pas dire des rugissements des multiples bolides à 2 et 4 roues que de nombreux conducteurs, sans doute "grisés" par le cadre et l'histoire des lieux, n'hésitent pas à faire "cannonner" dans l'interminable ligne droite passant entre les stands et les tribunes ...
... et ce de jour comme de nuit ...
A moins que ces bolides "déchirant" la nuit à intervalles réguliers n'aient été pilotés par les fantômes de Fangio, Schlesser et autres Cevert revenus sur le théâtre de leurs anciens exploits afin de vérifier si leur mémoire était correctement honorée ...
NB: ce reportage a été envoyé depuis une connexion wifi au dessus du Vercors où je me trouve pour l'instant... Dans cette région très faiblement habitée, les taux de transfert n'ont que peu à voir avec ceux, nettement plus ...."vifs" proposés en des lieux plus densément peuplés et ... rentables ...