24 heures du Chesnay

Disons le tout de suite, les 24 heures du Chesnay 2009 ne se sont pas déroulées idéalement pour nous (Greg, Gilles, Bobby et moi) loin s’en faut…

Cette année, la plus ancienne des 24 heures « Davic » était disputée avec des protos récents 1/32. Au départ, parmi les 15 équipes présentes, il y avait donc une majorité de Dallara, quelques Acura, une Reynard et une Zytek (NB : afin sans doute de ne pas pénaliser outre mesure l’Acura, les éventuels berceaux moteur flottants devaient eux demeurer vissés à fond). Notre équipe s’était présentée avec une Dallara et une Acura. Les essais libres devaient nous permettre de faire un choix….

Mais, alors que lors des quelques essais effectués sur du Carrera en Belgique, la Dallara s’était régulièrement montrée plus efficace, à Paris, pour dieu seul sait quelle raison, notre Acura nous apparaissait un poil plus efficace que notre Dallara. En outre, comme les favoris de l’épreuve, à savoir l’équipe Davic, s’étaient également alignés avec une LMP Ninco, nous décidions de préférer l’Acura Ninco et d’écarter la Dallara Spirit…

Mais, après un début de course plutôt prometteur (Gilles en tête durant une petite dizaine de minutes…), la voiture commençait à vibrer lors des accélérations sur cette rugueuse piste Ninco, phénomène d’ailleurs également remarqué sur les autres Acura présentes mais dans une moindre mesure que sur la notre… Notre équipe commençait ainsi à perdre de son efficacité et … quelques places. Ce n’était hélas que le début des emm… En effet, c’est ensuite le puit de vis avant qui se brisait à la base. Sans carrosserie de rechange, nous étions déjà longuement arrêtés au stand pour réparer. La première réparation s’avérant insuffisante, le puit de vis se brisait à nouveau… Nous avons même roulé quelque temps avec un avant fixé par du …scotch…

Mais, dans cet état, et avec des vibrations toujours aussi pénalisantes, la voiture roulait alors bien piteusement. Le classement devenant désastreux et les performances de la voiture rendant impossible toute perspective de remontée et … de plaisir au pilotage, nous décidions alors de prendre le temps qu’il faudrait pour tout remettre à neuf: réparation du puits de vis (en laissant la colle sécher…), solide fixation du moteur au châssis (mais, contrairement à la Dallara, il demeure impossible de fixer le moteur au châssis par vis sur l’Acura…) . Et on en profitait pour également transférer la puce Davic de l’avant vers le flanc où elle s’avérait plus utile pour l’équilibre général de l’auto…

L’amélioration sera aussi nette que la …. chute au classement (15e et dernier à 400 tours des leaders et à près de 100 tours du 14e lui même déjà bien détaché du reste du peloton…) Nous pourrons ainsi assez rapidement reprendre une place et puis une seconde plus lentement et enfin encore une troisième place… Mais sans plus car cette Acura nous posera encore divers problèmes… Le puit de vis se brisera une fois de plus. Heureusement, une équipe (un grand merci à Technyscale) nous prêtera une carrosserie d’Acura qui elle ne nous posera plus de problème. Les vibrations, quoique moins intenses, détruiront elles encore deux ou trois couronnes…

Dommage, car lorsque la voiture évoluait de manière suffisamment saine, elle nous permettait de rivaliser avec bon nombre d’équipes de pointe… Equipes de pointe qui, il faut le souligner, continuent à progresser en qualité tant au niveau du pilotage que de la préparation et du matériel aligné. L’expérience du championnat de France « Davic » n’est évidemment sans doute pas étrangère à ces progrès réguliers constatés dans la plupart des équipes.

La course en tête devait elle se révéler plus animée que lors des éditions précédentes… En effet, alors que généralement l’équipe Davic domine totalement l’épreuve avec pôle position, cavalier seul en tête et record du tour en course, cette année, l’équipe emmenée par David Laurent a dû batailler ferme durant l’essentiel de la course sur une Acura - elle également parfois limite en comportement - avant de pouvoir enfin s’assurer d’une nouvelle victoire. Durant les qualifications, Olivier Demoget signait la pôle sur une Dallara. Son équipe semblait la mieux armée pour mettre un terme à l‘hégémonie Davic mais sera également victime de divers soucis et devra se « contenter » de la troisième place derrière « Slot & Go », autre habitués des sommets du classement dans les épreuves Davic françaises . Un des pilotes de cette dernière équipe s’attribuait lui le record du tour sur une autre Dallara (à mon avis les voitures les plus performantes du week-end en compagnie d’une Zytek elle aussi bien efficace).

Malgré cette contre performance et quelques moments de découragement, nous nous sommes je crois encore bien amusés et, dès l'an prochain, nous nous devons évidemment de faire oublier ce revers ...

Quelques photos devraient encore suivre...

En ce qui concerne les 24 heures, ça se limitera finalement à ... deux clichés....

Le plateau des 15 voitures après le contrôle technique et avant le concours de présentation et les essais qualificatifs....



Après celle de David Laurent, apparition d'une nouvelle poignée sur laquelle il n'y a plus de contact entre le curseur et une plaquette ou une résistance. Sa commercialisation est également prévue. A noter que contrairement à celle de David, celle-ci sera également utilisable en "non Davic" (d'où la présence du frein réglable...)