24H de slot du Mans 2013

A moins de 5 semaines des 24H de Slot Racing du Mans, que l'on peut qualifier d'épreuve Internationale puisque des équipes de Belgique, des Pays-Bas et d'Espagne y sont inscrites, et que des pilotes de 6 différentes nations y seront représentés, voici la liste des engagés

Faute il est vrai de double tour d’horloge organisé cette année dans la région parisienne, le « centre de gravité » des épreuves digitales « Davic » semble s’être déplacé vers l’ouest de la France.

Et, en deux éditions à peine, et malgré cette année un plateau de 12 voitures seulement pour 15 places disponibles, les 24 heures du Mans symbolisent bien ce « glissement »…

Comme l’an dernier, les organisateurs avaient mis les petits plats dans les grands pour faire de cet événement un quasi « pendant » de celui organisé sur le « grand » circuit d’à côté (situé, à conduite d’Audi R18,  moins de 2 kms du local de slot & scalex) : une piste très belle  (décor inclus) , un local à la fois accueillant et bien agencé et tous ces « détails » qui font qu’on a de temps à autre l’impression d’être à la hauteur du prestigieux double tour d’horloge « d’à côté » sans toutefois se prendre trop au sérieux. Des « à côtés » de l’épreuve , on retiendra encore cette année la présence du speaker officiel des 24 heures du Mans qui anima avec tout le professionnalisme qu’on lui connaît et l’avant course et le début de l’épreuve, la belle avant course ponctuée par la présentation des équipes, les hymnes nationaux (vibrante Brabançonne de … Greg  et belle Marseillaise de … quasi toute la salle) et le mémorable passage de la … Patrouille de France (ceux qui y étaient savent de quoi je parle  et ceux qui n’y étaient pas le découvriront, je l’espère, en photos … ). Un bar & restaurant chaleureux et aux prix très démocratiques,  la publication régulière des classements horaires, une belle remise des prix, quelques jolis lots et trophées offerts aux divers lauréats, la présence des œuvres d’un peintre & aquarelliste officiel des 24 heures, un décor tout entier dédié à l’endurance 1/1 et 1/32 constituaient tout autant d’autres détails, petits et grands,  complétant idéalement l’ambiance générale du week-end.

Et, au milieu de tout cela, il y avait évidemment l’événement phare, à savoir la deuxième édition des 24 heures du Mans « digitales 1/32 ». A l’exception sans doute de l’une ou l’autre solide équipe parisienne, à peu près tout le gratin de la course digitale Davic en France semblait au rendez vous. Avec, en outre cette année, un début d’internationalisation de l’épreuve avec bien entendu l’inévitable équipe belge du SRCB (complétée cette année par un pilote français – « Gégé » - et un Suisse - Pascal) mais aussi une équipe espagnole et une équipe hollando-franco-anglaise emmenée par Tamar Nelwan qui, depuis sa venue à Charleroi il y a quelques années, renouvelle régulièrement ses participations à des épreuves « digitales » (Oxigen et Davic).

Tout comme l’an dernier, l’épreuve a été dominée par des équipes constituées par les meilleurs éléments de la course digitale dans l’Ouest de la France et en provenance de clubs – Rouen, Nantes, Rennes et bien entendu Le Mans - très actifs et désormais fortement spécialisés dans ce type de courses.

Derrière deux de ces équipes, intouchables et qui se sont livrées durant toute l’épreuve à un fantastique mano à mano (souvent moins de 10 tours d’écart durant pratiquement 24 heures…) pour la victoire,  l’équipe belgo-franco-suisse semblait en mesure d’occuper la troisième marche du podium … Et c’est d’ailleurs à cette place qu’on trouva régulièrement l’équipe emmenée par Greg au début du week-end et ce après des essais libres, sans surprise, laborieux mais finalement  productifs.

Dès les essais qualificatifs, Bobby « soufflait » ainsi à une (bonne) équipe normande la  troisième place signifiant également un passage en « Q2 » et surtout le choix d’un bon poste de pilotage. En début de course, le duel contre l’équipe normande se poursuivait mais, peu à peu, tournait à notre avantage. L’équipe belge occupera même brièvement la 2e place après 4 ou 5 heures de course, profitant il est vrai d’un passage aux stands de l’une des 2 équipes favorites.

Hélas, peu avant le début de la période nocturne et donc de l’éclairage obligatoire, nous nous apercevions que l’un des phares avant ne fonctionnait plus.  La où dans d’autres épreuves du même type, il est permis de « perdre » un point lumineux à l’avant et à l’arrière, le règlement de ces 24 heures s’aligne sur celui désormais en vigueur dans l’épreuve 1/1, à savoir 4 points lumineux fonctionnels en permanence… Greg devait alors se résoudre à tenter de … résoudre le problème qui, hélas, ne se … résoudra jamais … Malgré la multiplication jusqu’à plus soif des arrêts, ce phare avant refusera obstinément tout service.  L’origine du problème semblant finalement provenir de la puce d’éclairage (à confirmer toutefois à tête reposée…) et son remplacement apparaissant bien trop fastidieux (fils déjà fixés, soudures délicates à faire au calme et au jour et … Greg déjà épuisé par ces interventions à répétition …) et les arrêts accumulés ayant déjà dépassé l’heure ou presque tout en demeurant vains, nous préférions alors nous mettre volontairement « hors classement » en utilisant la carrosserie du « mulet », interdite en course (une seule carrosserie autorisée par voiture) mais elle pleinement fonctionnelle, phares inclus … Malgré les dizaines de minutes perdues, nous parvenions encore à terminer à la hauteur d’une tout à fait officieuse 5é place… mais donc, en réalité, bel et bien - dura lex, sed lex -  hors classement.

Au cœur de la nuit, la déception était évidemment grande et, tout au moins durant quelques heures, tous les inconvénients liés à l’exercice du double tour d’horloge - depuis la fatigue  engendrée par ces épreuves d’endurance, l’inconfort des quelques trop rares heures de repos et le volume sonore souvent élevé régnant dans les locaux de telles épreuves, sans oublier les 12 heures de route précédant et suivant le rendez vous - prenaient alors le pas sur tout le reste en prenant des proportions démesurées … et ce jusqu’à se demander, pour faire bref, « ce qu’on foutait encore la  à jouer aux petites voitures ».  

Heureusement, par la suite,  les premières lueurs du jour  et quelques bons moments encore passés sur et autour de la piste aidant, la déception demeurait certes présente mais tout le reste reprenait de plus justes proportions …    

Quelques photos commentées et les habituels quoique toujours sincères remerciements devraient encore suivre…