Après avoir découvert et apprécié les épreuves pour motos et side cars historiques sur le non moins « historique » circuit de Chimay, je m’étais promis d’aller découvrir ces mêmes machines « vintage » sur le circuit de Gedinne … Promesse tenue ce dimanche, ce dernier ayant eu en outre la bonne idée d’avoir invité un joli soleil
, pourtant bien avare de ses apparitions durant ce mois d’aout …
Le circuit de Gedinne est situé à deux ou trois centaines de mètres de la route reliant Dinant à Bouillon, à une quinzaine de kilomètres de cette ville, en pleine Ardennes, dans un paysage fort valonné. Long d’un peu plus de 5 kilomètres, le tracé, plus routier ou "TT" encore que celui de Chimay, se faufile de manière naturelle sur ce relief avec un ensemble de belles montées et descentes, de quelques jolies courbes rapides et de plusieurs virages nettement plus serrés. Il s’agit d’un tracé non permanent empruntant de petites routes locales avec une piste n’excédant sans doute pas les 5 à 6 mètres de large. Jusqu’il y a une dizaine d’années, le circuit accueillait encore les motos « modernes »
mais, plus raisonnablement, la piste n’accueille désormais plus que les motos et side cars historiques sur un tracé que les engins et les pilotes les plus rapides – des Anglais encore une fois… - de cette édition avalaient en un peu plus de 2 min et 10 sec.
Tout comme à Chimay, les infrastructuires bordant le circuit sont très légères et le public peut cotoyer de parfois fort près les machines évoluant en piste. Il existe néanmoins de nombreux endroits où les spectateurs peuvent bénéficier, en toute sécurité, de très belles vues sur la piste sans pour autant être le nez sur les engins à 2 et 3 roues. Le circuit, exclusivement dédié aux motos, n’est bordé d’aucun rail mais de nombreuses et bien classiques bottes de paille sont positionnées dans les endroits les plus délicats. Ca n'en reste pas moins un circuit où il est possible de se faire mal en cas de sortie dans certaines portions...
Dès 8 heures du matin , de premières motos s’élancent sous les rayons d'un soleil et dans la fraicheur brumeuse d’un matin encore tout neufs...
Le pilote, seul avec sa machine et sa panne, dans la rosée matinale ...
Les premiers arrivants du week-end peuvent planter la tente ou garer le motorhome à quelques mètres du circuit ...
La zone des stands et des "paddocks" se limite à quelques tonelles et tentes. La direction de course prend elle position dans un vieux ... bus aménagé et le seul batiment en dur accueille la buvette principale du circuit ...
L'entrée principale (au fond de la photo) du circuit débouche directement sur l'un des virages les plus lents du circuit... Vers la gauche sur la photo, on se dirige vers la zone de départ et des stands. Une bonne partie du public va s'y masser.
Après l'épingle, une longue montée avec un enchainement de plusieurs belles courbes rapides et de grandes prairies en léger gradin où le public en mal de sensations bucoliques peut s'y étendre...
Après le sommet, ça (... surprise...
) ... redescend dont, en partie, en sous bois (cette année, je n'y suis pas allé, mais, de passage dans le coin, j'avais déjà parcouru le circuit complet en voiture il y a deux ou trois ans ...)
Les machines réapparaissent alors dans une nouvelle montée en ligne droite (ci-dessous, des side cars dans leur tour de formation) avant d'aborder un dernier virage lent suivi d'une ultime descente ramenant les concurrents dans la zone de départ...
En vrac, quelques machines, dont, sans surprise de ma part, une majorité de side-cars ...
J'adore le troisième occupant du side ...