Question aux spécialistes du LMS

Très jolies et soignées les décos.

Côté prépa et voitures, avec berceau incrusté autorisé, il y a une Peugeot 908 Avant avec berceau slot-it offset qui s'est imposée lors de l'épreuve Bel-LMS organisée à Liège. Elle était équipée de petites jantes et de pneus 19 X 10.

Alors SRP ? Apparemment deuxièmes à Paris derrière les inaltérables Davic (eux avec Audi Avant dotée - ou non ? - d'un berceau incrusté ?).

stephmartin a écrit:

Alors SRP ? Apparemment deuxièmes à Paris derrière les inaltérables Davic (eux avec Audi Avant dotée - ou non ? - d'un berceau incrusté ?).

Tiens et à propos de Suisse (... et de week-end monégasque*), en musardant sur youtube, je viens de retomber sur l'un des clips des Suisses les plus euh... déjantés des années 80

https://www.youtube.com/watch?v=bGKDm8ZE1GY&feature=related

* le clip inclut en effet en outre quelques images de l'un des crashs les plus mémorables (mais heureusement, si mes souvenirs sont bons, sans bobo) de l'histoire du sport auto... : Derek Daly passant …par-dessus ses adversaires à Sainte Dévote...

https://www.youtube.com/watch?v=SYEJMiVdikI

stephmartin a écrit:

Alors SRP ? Apparemment deuxièmes à Paris derrière les inaltérables Davic (eux avec Audi Avant dotée - ou non ? - d'un berceau incrusté ?).

Nous avons effectivement terminé deuxième derrière Davic. Nous avons fait une assez bonne course et avons atteint notre objectif, qui était de terminer deuxième. En pilotage, nous n'avons rien à nous reprocher je pense. Nous avons été rapides et j'ai l'impression que nous sommes l'équipe qui est le moins sortie de la piste. A confirmer avec les stats, si stats il y a.


La nouvelle portion technique de la mythique piste des 24 heures du Chesnay.

Mécaniquement en revanche, ça s'est moins bien passé, même si les problèmes sont venus d'éléments inhabituels. Aucun souci de transmission. C'est le châssis qui a posé problème. Vendredi, nous avons ébréché l'avant du châssis de notre Dallara sur un raccord de piste un peu abrupte. N'ayant qu'un seul châssis de rechange, nous avons décidé de débuter la course avec le châssis endommagé, qui avait été entre temps réparé. Mais suite à plusieurs chocs violents (c'est fréquent quand on a la seconde voiture la plus rapide du plateau), la réparation a cédé, et l'avant du châssis a commencé à se désintégrer. Il raclait sur la piste et cela nous ralentissait fortement. Vers 2 heures du mat, nous avons donc opéré un changement de châssis. On saura pour l'an prochain, nous prévoirons un châssis pour le vendredi, afin de ne pas entamer notre capital de pièces de rechange pour la course.


L'équipe au travail durant les essais libres de vendredi.

Petite digression sur le choix de la Dallara. Vendredi, nous pensions prendre la Zytek, mais un puits de guide a explosé suite à une sous-virage en butée. Trop fragile pour une course de 24 heures. La Courage, quant à elle, n'a jamais été dans le coup. Etrange, car après les essais en Suisse, c'est cette voiture que nous pensions utiliser. Mais rien à faire, nous n'avons pas réussi à la rendre compétitive sur la piste de Safran. Finalement, c'est donc la Dallara qui s'est imposée par élimination. Mais nous ne l'avons pas regretté. Même si elle est ancienne, cette voiture est réellement extraordinairement rapide lorsqu'elle est bien réglée. Elle est un peu aux LMP ce que la Mosler est au GT.


Notre Dallara a terminé deuxième du concours carrosserie.

A partir de 2 heures du mat, une fois la puce et le châssis changé, notre course a été parfaite. D'ailleurs entre ce moment et l'arrivée, l'écart avec Davic n'a que faiblement augmenté. Et à la cinquième heure de course, nous étions dans le même tour que Davic. Or à l'arrivée, nous sommes à 134 tours. Outre les soucis de châssis, c'est un problème de puce qui explique cet écart important. Suite au relais qui nous avait vu prendre la tête durant 1 tour, la voiture a commencé à être moins véloce. Alors que nous tournions en 13'6 au début de la course, il est soudain devenu difficile de passer en dessous des 14'2. Nous avons changé la puce, le moteur et les poignées, sans amélioration, pour nous rendre compte, après 1 heure de galère et de multiples interventions au stand, que c'était la puce qui déconnait. Apparemment un problème de connectique, dixit David Laurent himself. Nous sommes avertis et l'on portera un soin particulier à ce détail l'an prochain. Sans ces ennuis, je pense que l'écart aurait été en dessous des 50 tours, ce qui est négligeable pour une course de 24 heures.


La grille de départ. Notre Dallara est neuvième. Inexplicable.

Bref, on fait deuxième. Nous sommes un peu les Poulidor de l'édition 2008 des 24 heures: 2ème des libres de vendredi, 2ème des libres de samedi, 2ème du concours de carrosserie, 2ème de la course. Seule notre inexplicable 9ème place en qualifs (à 1 dixième et demi du troisième, et non à une seconde et demi) fait un peu tache dans le tableau. Je ne sais pas ce qui s'est passé avec notre Dallara durant la séance de qualifs. Impossible de faire mieux que 13'8, alors qu'en course, Greg est allé cherché un 13'! Heureusement, nous avons tout de même obtenu le poste de pilotage que nous souhaitions, et dès le début de la course, la voiture a retrouvé sa vélocité.


Le podium: 1) Davic 2) SlotracingPlanet 3) Finchley

Sentiment positif donc après cette course. La progression du team depuis ses débuts au 24H Safran est évidente:
- 2006: Team Slot-Vallées/Miniend: 7ème à plus de 700 tours
- 2007: Team Slot-Vallées/Miniend: 3ème à plus de 300 tours
- 2008: Team SlotracingPlanet/Miniend: 2ème à 134 tours
- 2009: Ça va chier!

L'an prochain, nous serons de retour. J'espère bien que nous serons épargnés par les problèmes et que nous jouerons la gagne!


Franky

Bah, deuxième derrière Davic à Paris, ça équivaut quasi à un victoire ("ils" en sont je crois à 13 ou 14 victoires de suite... )

Les châssis LMS - légers et minces pour la plupart - sont je pense assez délicats pour du Davic. En 2004 à Namur, beaucoup de ces voitures avaient "morflé"... J'ai ici vu en photo qu' entre autres, une Reynard était en triste état. En 2004, l'une d'entre elles avait évolué avec un tiers de carrosserie en moins (depuis, chez nous, la réglementation a été d'ailleurs retouchée pour obliger la remise au poids minimum d'une carrosserie démantibulée...)

Oui, la Reynard de l'ACR était effectivement complétement défoncée. Eux voulaient carrément abandonner à la 23ème heure de course. Mais c'est l'organisation qui les a poussés à franchir la ligne d'arrivée. Du coup ils n'ont pas été emmerdés car leur carrosserie n'était pas au poids. De toute façon ils étaient derniers et de loin. Mais il y avait un art. du règlement qui précisait clairement que la carrosserie devait être au poids à l'arrivée...

Sinon, le résumé complet du week-end de l'équipe SRP est enfin sur slotracingPlanet.




Franky

Franky a écrit:

Oui, la Reynard de l'ACR était effectivement complétement défoncée. Eux voulaient carrément abandonner à la 23ème heure de course. Mais c'est l'organisation qui les a poussés à franchir la ligne d'arrivée. Du coup ils n'ont pas été emmerdés car leur carrosserie n'était pas au poids. De toute façon ils étaient derniers et de loin. Mais il y avait un art. du règlement qui précisait clairement que la carrosserie devait être au poids à l'arrivée...

[/img]


Franky

... oui, en 2004 à Namur aussi, il était précisé que le poids de la carrosserie devait être légal... à l'arrivée. La Reynard a ainsi roulé avec 5 ou 6 grammes en moins durant une bonne partie de la course et ce jusqu'à un arrêt à 1 minute de l'arrivée, histoire de la remettre au poids... Bien évidemment, ils ont eu raison de profiter de cette lacune du réglement (ils finissent en outre je crois troisièmes). Mais, désormais, ce poids minimum de la carrosserie doit être respecté à tout moment...

Cela dit, la direction de course parisienne a eu raison de ne pas "accabler" outre mesure ces infortunés derniers...