Pour compléter les premiers posts, quelques autres images de la troisième édition de cette épreuve toujours bien sympa et sur des voitures peu vues en piste de ces temps ci...
Quelques images de la troisième édition de cette épreuve toujours bien sympa et sur des voitures peu vues en piste de ces temps ci...
6 Porsche (917K, 917LH, Carrera 6, 917 Intersérie), 5 Ferrari (512 Berlinetta, 312P, 312PB, P4) et 1 Lola T70 au départ.
Aux côtés de quelques bolides vénérables, divers debs: Ferrari P4, Lola T70 (première apparition aux 120 minutes), Ferrari 312 PB slot-it, Porsche 917 LH...
Pilotée par un équipage bien homogène (Patrick H. et Pascal H.), la seule Lola T70 présente termine à la quatrième place et première ... non Ferrari. La 917 K préparée par Nicolas a réussi quelques jolis segments. Beau potentiel également pour la légère Carrera 6 de Ronald et Daniel. Elle se montra hélas un peu trop sensible et instable sur certaines inégalités de la piste. La P4 préparée par Jean Phi s'est également montrée redoutrable malgré une carrosserie (en résine) sans doute un peu trop lourde.
Un début de course un peu difficile compensé par une fin de course bien plus probante pour cette voiture (pilotée par Grégoire et Roland) étonnement valable malgré un arrière bien encombrant...
Potentiel très intéressant et préparation soignée pour cette Ferrari 312PB Slot-it alignée par l'une des deux équipes de Wavre.
Malgré l'arrivée de divers nouveautés déjà performantes, les vénérables Ferrari 512 demeurent plus que compétitives. Ci-dessus, un exemplaire qui n'aura pas eu le temps de prendre de la valeur en vitrine avec déjà plusieurs courses au début des années 2000 en Belgian Fly Cup, divers participations dans des épreuves club à Ecaussinnes (sprints et 120 minutes), sans oublier une participation aux 18 heures de course du North Trophy au BSC... Elle termine encore ici deuxième aux mains expertes de Robert et d'Olivier VDP
Aux côtés des "vétérans", on dénombre une nouvelle génération de compétiteurs dont certains n'ont pas tardé à aligner du matériel bien préparé.
Je profite de ce post pour remercier mon équipier-préparateur du jour, Eric Romain pour cette Ferrari 312P encore bien compétitive. A l'exception du moteur et des pneus, il s'agissait du même bolide que l'an dernier. Pour faire dans l'inédit, nous aurions bien aimé nous aligner sur une Ligier JS3 PSK ou sur une Ferrari P4 Racer mais leur mise au point s'est avérée plus fastidieuse et problématique que prévu et à chaque fois que nous posions "l'ancienne" 312P sur la piste, cette dernière s'avérait non seulement un poil plus compétitive mais surtout plus stable et plus agréable.
Autre satisfecit, les pneus utilisés. Lors d'un détour par chez Slot-Box, Jean Phi et Ronald avaient pris l'initiative de prendre un lot de pneus Ortmann prévus pour ces voitures. Il faut bien avouer que l'essai s'est avéré concluant: pneus ne demandant aucun traitement, aucun collage sur les jantes ni aucun rôdage et prestations à la fois constantes et compétitives (une petite demi seconde de mieux que des silicone slot-it et sans doute à peine moins performants que les gommes classiques les plus traitées & scotchées...). En outre, malgré la présence probable de matière comparable au silicone, ces gommes ne dégradent pas le grip de la piste (lors des essais avec ces pneus, plusieurs LMS en pneus slot-it classiques se sont glissées sur la piste pour descendre sous les 6 secondes...).
Pour ceux qui aiment des pneus plus "vivants" et plus "évolutifs", c'est sans doute un peu moins gai car ils se comportent de façon strictement identique d'un bout à l'autre des segments.
Autre inconvénient, ils ne sont pour l'instant disponibles qu'en Allemagne où ces pneus sont d'ailleurs bien connus car existant pour tous types de jantes y compris sur celles équipant d'origine la plupart des voitures des marques les plus connues.
Enfin, on a pu apprécier une réglementation parvenant à proposer des prestations plutôt bien équilibrées entre des bolides provenant pourtant de marques bien divers.